Dans le cadre du secret professionnel le psychopraticien, le psychanalyste ne doit jamais divulguer ni le contenu des consultations ni les coordonnées de son patient.
Cette démarche peut être complètement anonyme.
Le professionnel est un guide neutre et bienveillant.
Les psychanalystes doivent avoir réalisé une formation revêtant la forme d’une analyse didactique comprenant une analyse personnelle, une formation théorique, une supervision professionnelle.
Les psychanalystes s'interdisent toute pratique contraire à la loi et tout acte médical, s'ils ne sont pas médecins, notamment en matière de diagnostic, de prévention et de traitement, Ils ne peuvent aliéner leur indépendance. Ils s'obligent à parfaire et à actualiser constamment leurs connaissances théoriques et leur pratique.
Hormis les cas inscrits au Code Pénal, le secret professionnel s'impose à tout praticien même s’il en est délivré par les intéressés. Le secret professionnel couvre tout ce qui est venu à sa connaissance dans l'exercice de sa profession, c'est-à-dire ce qui lui a été confié, ce qu'il a vu, entendu et compris. Les praticiens protègent contre toute indiscrétion les documents des intéressés. Ils font en sorte que leur identification par des tiers soit impossible.
- Les psychanalystes sont seuls responsables de leurs actes professionnels et s'obligent à exercer leur profession dans des conditions garantissant la qualité de leurs prestations.
- Le psychanalyste se consacre avec la même conscience à chaque analysant quelle que soit sa condition, sa nationalité, sa religion ou sa réputation et quels que soient les sentiments qu'il suscite.
L’analysant doit pouvoir librement décider d'entreprendre un acte professionnel avec le praticien de son choix, lequel peut toutefois refuser sa pratique.
S'il a accepté de répondre à une demande, le psychanalyste s'engage dans ses actes avec dévouement et doit consacrer à ses analysants le temps nécessaire en s'aidant des moyens les plus appropriés et en s'entourant des avis les plus éclairés. Il peut se dégager d'un acte entrepris à condition d'en informer préalablement l’intéressé suffisamment tôt et de prendre toute mesure pour qu'aucun préjudice n'en résulte pour lui.
Le psychanalyste a le devoir d'encourager les analysants à consulter un médecin s'ils expriment le désir d'avoir un diagnostic médical.
- Les psychanalystes doivent s'exprimer avec clarté en utilisant un vocabulaire compréhensible par tous. Ils doivent veiller à l'assimilation de leurs informations par leurs interlocuteurs et ne doivent jamais émettre le moindre jugement sur leur comportement. Ils doivent respecter leur libre-arbitre.
S'ils sont appelés à entreprendre un acte professionnel sur un mineur ou un incapable majeur, ils doivent prévenir au préalable les parents ou le représentant légal et obtenir leur consentement. Si l'incapable majeur émet un avis, les psychanalystes doivent en tenir compte. S'ils discernent qu'une personne venue les consulter est victime de sévices ou de privations ils s'efforcent de la protéger avec circonspection en alertant au besoin les autorités compétentes.
Enfin,le praticien pose un cadre avec son analysant qui devra être respecté de part et d’autre.